Le musikartier

Réalisation d’un dispositif sonore participatif à partir de captations sonores faites dans un quartier pour lui créer une identité

Réalisé avec Clémence, Maël et Thomas

À partir de sons récoltés sur le quartier de la gare de Strasbourg, nous avons réalisé un dispositif sonore destiné à ses habitants. Après son usage, ils doivent créer des compositions visuelles qui seront réinvesties pour établir l’identité du quartier.

Observation active sur le terrain

Premièrement, nous nous sommes imprégnés du quartier. Nous nous y sommes rendus plusieurs fois, à différents moments. Nous y avons récolté divers éléments en réalisant des croquis, des photographies et des captations sonores.

Photographies et croquis du quartier

Exemple de captations sonores

Le travail des sons

Il nous a fallu ensuite retravailler les sons récoltés pour les réinvestir via notre dispositif. Nous avons cherché une façon de les classer en réfléchissant à ce qui caractérise un son. Nous avons décidé de les catégoriser selon leur rythme, ponctuel ou régulier, et leur contenu, cloches de tramway, roulement de valises, paroles d’enfants, annonce de train, etc.

Nos 11 sons finaux

Le dispositif sonore

Évolution de nos idées

Prototype et expérimentations

Réalisation de notre dispositif final

Lien vers le mode d’emploi

Notre dispositif se présente comme un instrument de musique basé sur l’interaction avec son usager. La carte Arduino qu’il nécessite, la barre conductive, est équipée de microcontrôleurs. Lorsque ces derniers détectent une prise de contact, ils actionnent une fonction programmée. Composée de 12 bornes, nous avons affilié à cette carte le déclenchement au toucher de 11 sons. Notre dernière fonction est une action « reset » qui tait tous les sons.

Pour que le système d’interrupteur marche, il a fallu créer un programme sur OpenProcessing, afin que les sons puissent être actionnés indépendamment et tourner en boucle. Nous avons donc affilié le mode Keyboard à notre carte Arduino pour qu’elle puisse lire le code. Celui-ci est relié à un visuel qui permet à l’usager de savoir quel son il a déclenché.

Pour actionner un son, l’usager doit ainsi prendre contact avec les touches expressives, faites en céramique, du dispositif. Cumulant ainsi plusieurs sons, il crée sa symphonie. Celle-ci réalisée, il use des tampons, faits en linoléum, usinés à la fraiseuse numérique, reliés aux touches choisies. Avec eux, il crée sa propre composition visuelle à partir de trois couleurs, sur un support papier au format A5.

Test in situ

Nous avons expérimenté ce dispositif dans deux lieux du quartier : une matinée nous étions à Copalim, une épicerie associative où les usagers (des adhérents et bénévoles) viennent faire leurs courses et un après-midi dans un bar de quartier nommé le Troc’café.

Les tests in situ

Identité du quartier

Ces deux tests nous ont permis de récolter 30 compositions visuelles. Nous les avons exploitées pour créer une identité du quartier, par des recherches typographiques, de logos, de GIF, de motifs et d’affiches.

Recherches typographiques et d’affiches

Recherches de motifs

Expérimentations de GIF

Vidéo